Les taux de crédit immobilier restent bas pour cette année encore. Les informations ci- après proviennent de l’analyse et explication de Ulrich Maurel, Président Fondateur du réseau.
Année propice
Depuis la fin de l’année 2015, les taux ont baissé et en février, les taux inférieurs à 2% pour les bons dossiers sur des emprunts de 10 à 20ans ont permis la poursuite de la lancée du marché du credit immobilier pour 2016. Les acquéreurs profitent de ces conditions actuelles pour faire financer les différents frais liés à leur achat et les travaux éventuels malgré un apport en hausse par rapport à l’année dernière (+2.57%).
Ainsi, le prix du bien a marqué une légère diminution par rapport à l’année dernière (-1.38%) alors que le montant de l’emprunt est en hausse de 4.59%. Cette baisse s’explique par le fait que les mois de décembre et janvier sont favorables aux bonnes affaires, les vendeurs acceptent donc plus facilement les offres proposées. De ces faits, le financement des travaux de son acquisition via son prêt immobilier est plus avantageux que via un prêt à la consommation.
Les primo-accédants en pôle position
Le contexte économique et financier actuel est favorable : un marché immobilier qui se porte bien, des taux très bas, des banques qui acceptent de prêter… plus l’ensemble des annonces politiques, des mesures gouvernementales (nouveau PTZ), des dispositifs (loi Pinel) relancent le marché et attisent l’intérêt d’acquéreurs potentiels.
Les primo-accédants ont été constaté pour être singulièrement présent sur le marché en général, à profiter sûrement de la disposition des banques à prêter. Ils représentent également plus de la moitié des familles accompagnées par le courtier immobilier Immoprêt depuis le début de l’année. Le montant moyen du prêt a augmenté en Décembre 2015 et en Janvier 2016, passant de 151 802€ à 159 484€. A l’inverse, le montant moyen de l’acquisition a baissé de 148 841€ en Décembre versus 141 552€ en Janvier. De même, l’apport moyen est passé de 26 431€ à 21 858€. Comme la majorité des acquéreurs, les primo-accédants empruntent plus pour profiter de la baisse des taux.