Faire entretenir sa façade permet au bâtiment de retrouver ses performances en matière d’isolation et d’étanchéité. En effet, un bâtiment étanche et répondant aux normes en termes d’isolation thermique consomme peu d’énergie, et donc réduit la facture de chauffage de ses occupants. L’opération consiste alors à réaliser un ravalement de façade. De quoi s’agit-il ?
En quoi consiste le ravalement de façade ?
Il consiste à nettoyer et à décaper la façade en respectant l’aspect d’origine des matériaux utilisés. Après repérage des fissures, des effritements et des éventuels éclatements, ainsi que la présence de sources d’infiltration d’eau, il est ensuite procédé au traitement de la façade. Cette opération a pour particularité de remplacer les joints endommagés, réparer les points de fuite, nettoyer le béton, changer les briques ou encore poser des solutions anti-termites pour les façades en bois. Une fois la réparation et le traitement terminés, le spécialiste procède à protection de la façade afin de garantir sa durabilité dans le temps. La protection peut prendre la forme d’une isolation extérieure qui, par conséquent, permet de ne pas réduire l’espace à vivre à l’intérieur du bâtiment.
La règlementation
Selon les dispositions du code de la construction et de l’habitation, le ravalement de façade doit avoir lieu tous les 10 ans ; celles-ci prévoient toutefois des dérogations sous certaines conditions. La prescription du ravalement fait alors l’objet de la délivrance d’un arrêté municipal. Ce dernier indique la nature des travaux, le périmètre communal concerné ainsi que les délais d’exécution des travaux. La loi SRU repose notamment sur l’obligation de la décence d’un logement, lequel ne doit pas présenter de risque aussi bien sur la santé que sur la sécurité de ses occupants. En outre, les travaux de ravalement doivent inclure des travaux d’isolation thermiques depuis le 1er janvier 2017. En effet, la réduction de la consommation d’énergie entraîne la diminution de l’émission de gaz à effet de serre.