Investir en résidence étudiante permet à la fois de percevoir des revenus locatifs réguliers et de réduire le montant de ses impôts à payer. En effet, ce type d’investissement présente une fiscalité particulière, les loyers étant considérés non comme des revenus fonciers mais plutôt comme étant des revenus assimilés aux bénéfices industriels et commerciaux.
L’investisseur acquiert alors le statut de LMNP ou loueur en meublé non professionnel, un des avantages de euodia.fr, ce qui donne lieu au choix du régime adapté. On distingue deux types de régimes : le régime réel et le régime micro BIC. Ceux-ci sont applicables en fonction du montant total des recettes annuelles issues de la mise en location de la résidence.
Le régime réel
Le régime réel permet la déduction des charges sur les recettes locatives brutes, telles que les travaux d’entretien et de réparation, les intérêts de l’emprunt contracté, les assurances, les impôts et taxes, les frais d’acquisition, les assurances, les frais de consommation en énergie. Les charges déductibles sont également les dépenses liées aux frais de gestion courante, aux salaires et charges sociales du personnel, aux amortissements, etc. Toutefois, certains types de travaux ne font pas l’objet de déduction, tels que les travaux de construction, d’agrandissement, de ravalement de toiture, etc. La liasse fiscale est établie par l’expert-comptable et inclue le formulaire 2031 ainsi que ses annexes 2033.
Le régime micro BIC
Avec le micro BIC, le contribuable bénéficie d’un abattement forfaitaire de l’ordre de 50% sur les recettes locatives, c’est-à-dire qu’il est imposé sur 50% seulement du montant de ses loyers. Le montant annuel des recettes brutes est alors inscrit sur le formulaire de déclaration d’impôts 2042 C, tandis que l’abattement est appliqué par l’administration fiscale. En général, pour des loyers inférieurs à 32 600 euros par an, le déclarant peut opter pour le régime micro BIC. Il en est de même s’il n’est pas inscrit au Registre du Commerce des Sociétés.