Le PERP ou plan d’épargne retraite populaire est un contrat d’épargne individuel donnant lieu à la perception de rentes viagères au moment de la retraite. Il est également assorti d’une fiscalité avantageuse, aussi bien en phase d’épargne qu’en phase de dénouement du contrat. Quel est son avenir en tant que placement financier ?
Rappel sur le PERP
le plan épargne retraite peut être souscrit par tout individu majeur, sans distinction de situation personnelle ou professionnelle ; il peut être souscrit auprès d’une banque, d’une compagnie d’assurance ou d’une mutuelle. Verrouillé jusqu’à l’âge de la retraite, le PERP permet toutefois un déblocage anticipé dans certaines conditions : surendettement, décès de son conjoint ou de son partenaire PACS, invalidité, fin des droits aux allocations de chômage, cessation de son activité non salariée suite à une liquidation judiciaire, etc. De même, une sortie en capital peut être accordée à hauteur de 20%, les 80% restants étant destinés à être reversés à titre de rentes viagères. Les primo accédants peuvent également bénéficier d’une sortie en capital afin de financer l’acquisition de leur première résidence principale.
Un faible engouement du côté des épargnants
Le blocage du PERP jusqu’à l’âge de la retraite expliquerait le faible engouement des épargnants français à souscrire à cet actif. Produit essentiellement constitué de fonds en euros, l’épargne est faiblement rémunéré. Il peut être souscrit à travers 4 types de contrats : le PERP en euro, à points, en gestion libre ou encore à gestion sécurisée.
De même, de nombreux frais peuvent être ponctionnés par les assureurs : frais d’entrée, frais d’arrérages, frais de gestion de rentes, frais de conversion du capital en rentes, etc. Ce qui peut éventuellement affecter la rentabilité de ce produit. Ainsi, bien que peu risqué, le PERP tend à être éclipsé par les autres placements financiers à rentabilité plus attractive, notamment ceux de la pierre-papier.